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Volume 22, numéro 5
Janvier 2001

2001 : Année internationale du bénévolat

Par Micheline Ponton

Après l’année de la paix, passée inaperçue (tout un bogue !), 2001 est l’année internationale du bénévolat. Aux quatre coins de la planète, les projecteurs seront dirigés sur ces travailleurs de l’ombre. Nous n’aurons pas trop de douze mois pour reconnaître leur travail, quantifier la valeur de leur engagement, évaluer l’impact de leurs actions bénévoles sur le bien-être des organismes et de la communauté, discourir et débattre sur la raison d’être de leur implication et pour leur manifester de la gratitude et de la reconnaissance.

Pour les groupes communautaires, le bénévolat est essentiel. Non seulement, les bénévoles assument la gestion des organismes mais ils contribuent au maintien des services à la communauté, services par ailleurs non assumés par les gouvernements. D’aucun serait tenté de s’écrier que sous cet angle, le bénévolat est une façon de déresponsabiliser l’État et d’agir à sa place et qu’il est l’expression d’un cheap labor déguisé. C’est pourtant dans la gratuité que réside l’essence même du bénévolat. C’est parce qu’il est gratuit et sans tribut qu’il prend sa véritable valeur. Autre élément indispensable à l’esprit du bénévolat: la liberté ! Liberté de choix de l’activité, liberté d’y participer et liberté d’y mettre fin. Si vouloir c’est pouvoir, les possibilités offertes par l’action bénévole sont sans limite et les retombées directes de leur apport dans la communauté sont indiscutables.

Mais il y a plus encore. Décider de s’impliquer, de donner de son temps, de faire profiter les autres de son expérience et de ses compétences, c’est faire échec à l’indifférence du monde. C’est croire qu’on peut changer les choses et se mettre à la tâche avec entrain et énergie. Quand les nouvelles du soir me laissent croire qu’il n’y a que la haine dont les jours ne soient pas comptés, je pense à toutes ces généreuses personnes que mon travail me donne le privilège de côtoyer et alors le bénévolat devient pour moi, synonyme d’espoir en la vie et de confiance retrouvée en l’humanité.